Oussama Ben Laden, sauveur des écolos?

Publié le par andre-girod.over-blog.com

 

 

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Faut-il assainir le tourisme de masse, le tuer pendant qu’il est encore temps et avant qu’il ne nous tue ? To kill or not to kill ? To kill or be killed ?

 

Réduire drastiquement le tourisme de masse  à une forme de loisirs qui n’émette pas autant de CO2,  serait une solution fort coûteuse et catastrophique pour beaucoup de régions sous-développées. Pourtant, toutes les fois qu’il y a un attentat dans le monde, contre une station balnéaire à Bali le 12.10.02 (187 morts),  contre des trains en Espagne le 11.03.04 ( 190 morts), la diminution du tourisme est très nette. Les  vacanciers hésitent et changent de direction.

Et sans oublier l’attentat du Temple Hatshepsout à Louxor qui fit 62 victimes dont 36 touristes suisses, le 17 novembre 1997. Cette attaque vicieuse contre des touristes avait brusquement ralenti les voyages vers l’Egypte et les pays arabes. Mais très vite, devant l’attrait du site et l’assurance du gouvernement du pays, les hordes de visiteurs reprennent le chemin des plages ou des monuments.

 

La nature (le tsunami du 26 décembre 2004 : 250 000 morts)  et l’homme se chargent de donner un sacré coup de frein à l’expansion de nos ambitions et nous rappellent qu’il ne faut pas grand chose pour enrayer la mécanique. Le grain de sable peut provenir des éléments naturels ou bien de la brutalité de l’homme.

 

Ces dix dernières années, un homme a réussi l’exploit de faire ralentir l’émission de CO2 d’une façon considérable. Il devrait être, aux yeux des écologistes, un héros, celui qui a fait mettre à genoux les transports aériens et donner un coup de matraque sur le tourisme de masse. Cet homme, ce géant de la communication qui a fait plus que toutes les notoriétés écologistes ensemble, les Hulot, Arthus Bertrand, Di Caprio, Al Gore, simples moulins à paroles, c’est Oussama Ben Laden. Par son raid contre les Twins Towers de New York en ce 11 septembre 2001, il a peut-être aidé à sauver la planète. Par ce sacrifice de trois mille personnes, il a donné un coup de semonce. Les faits sont indéniables : d’après l’IATA, il y a eu 50% de baisse dans le trafic aérien, donc 50% de baisse dans l’émission de gaz carbonique. N’est ce pas dire  que par son complot, il a prolongé la vie de notre planète et fait prendre conscience à la terre entière que nous avions à changer notre mode de vie.

 

Dans une émission sur CNN, la grande chaine d’informations américaine, des chercheurs météorologiques ont déclaré :

«  During the three day commercial flight hiatus, when the artificial clouds known as contrails all but disappeared, the variations in High and low températures increased by 1.1 degree Celsius, each day. »

(Pendant les trois jours d’interruption des vols commerciaux ( à partir du 12 septembre 2001), lorsque les nuages artificiels créés par les avions, appelés «  trainées » avaient tous disparu, la variation entre haute et basse température avaient augmenté de 1,1 degrés Celsius, chaque jour)

David Travis de l’Université du Wisconsin précise :

«  Je pense ce que nous avons démontré  que ces trainées sont capables d’affecter les températures. »

 

Dans la région de San Francisco, les observateurs météo ont constaté une très nette amélioration du ciel : il était devenu clair, sans trace d’un fog quelconque.

 

Les conséquences économiques ont été parallèlement désastreuses. Le coût pour les compagnies aériennes fut de 10 milliards de dollars US. Et les licenciements tombèrent drus : 30 000 chez le constructeur Boeing, 13 000 à la compagnie Delta, 7 000 chez Bristish Airways. La réduction du nombre de vols fut terrible : British Airways supprime 190 liaisons par semaine.  

 

Dans les pays en voie de développement, ce fut un massacre économique : en Egypte baisse de près de 16% de touristes, entrainant de néfastes conséquences.

Dans l’Express on peut lire :

«  Depuis le 11 septembre, l’exotique a comme un goût amer et les brochures des voyagistes font moins rêver. A trois niveaux, les terribles attentats de New York ont plombé le secteur du tourisme. Depuis le 12 septembre, les Français boudent leurs destinations de prédilection : l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Les tours opérateurs ont tenté de limiter la casse en supprimant la moitié des vols charters. Là-bas, des millions de vendeurs de souvenirs, guides et employés se retrouvent sans travail, ni revenus. »

 

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